Shaïma Zenasni, 15 ans, pratique le karaté au club de la ville (SERKC). Déjà ceinture noire, elle se sent aussi bien sur un tatami qu’au parc Youri-Gagarine avec ses copines. Voici son portrait :
Quels sont les rêves ou projets qui te tiennent le plus à cœur ?
Ce qui me tient le plus à cœur, c’est d’abord de devenir architecte d’intérieur. J’ai toujours aimé l’idée d’avoir un chez-moi bien aménagé, beau, organisé, où on se sent bien. Dès que je rentre quelque part, je me demande ce que je pourrais changer, comment rendre l’espace plus agréable. C’est vraiment une passion pour moi. L’année prochaine, je vais d’ailleurs commencer un bac pro au Havre. Ça ne me dérange pas de bouger, tant que je vais dans la direction de mon rêve.
Et à côté de ça, il y a aussi le karaté qui est super important. Je garde toujours la motivation, la discipline, l’envie de me perfectionner, de monter en grade. J’aimerais bien refaire les championnats de France, et pourquoi pas les gagner cette fois ! Et si le karaté revient aux Jeux Olympiques en 2028 comme ça a été le cas en 2020, je viserais peut-être ça aussi !
Quel est ton endroit préféré dans ta ville et pourquoi ?
C’est le parc Youri-Gagarine. C’est vraiment le lieu où on se retrouve avec mes amis. On joue, on discute, on rigole, on profite tout simplement de la vie. L’ambiance est toujours bonne, détendue, et c’est un endroit que je connais depuis que je suis petite. Ce que j’aime aussi, c’est que dans cette ville, tout le monde se connaît un peu. Alors parfois, tu vas juste au parc pour prendre l’air et tu tombes sur des amis ou des connaissances. Il y a toujours quelqu’un, toujours de la vie. Gagarine, c’est plus qu’un parc pour moi, c’est un endroit qui fait partie de mon quotidien, de mes souvenirs, de mon lien avec cette ville.
Si tu pouvais changer une chose, ce serait quoi et pourquoi ?
Je trouve dommage qu’on voie encore trop souvent des papiers, des canettes ou des sacs plastiques traîner un peu partout. Ça gâche un peu l’image de notre ville, alors qu’on pourrait vraiment la garder plus propre si chacun faisait un petit effort. Mais malgré ça, j’aime énormément ma ville. J’y suis née, j’y ai grandi, et ce que j’apprécie le plus ici, c’est le lien qu’il y a entre les gens. On se dit bonjour dans la rue, il y a une vraie proximité entre les habitants. Ce n’est pas juste un endroit où on vit, c’est un lieu où on partage, où on se soutient. C’est pour ça que j’aimerais qu’on prenne encore plus soin de notre cadre de vie, parce que Saint-Étienne-du-Rouvray, c’est plus qu’une ville pour moi, c’est ma maison.