Animalins: fin de la grève, les échanges vont se poursuivre au sein d’un groupe de travail

Depuis le 19 novembre 2021, les animateurs et animatrices de la Ville de Saint-Étienne-du-Rouvray étaient engagés dans un mouvement de grève.

Les revendications portent sur les statuts des agents concernés et la prise en charge des temps de préparation des activités et des réunions de travail.

De multiples rencontres ont eu lieu entre des délégations d’animateurs et animatrices, les élu.e.s et l’administration municipale.

Des efforts ont été faits, tant du côté des animateurs et des animatrices que du côté de la Ville. Malgré cela, les deux parties ont dû se résoudre au fait, qu’en l’état, la situation ne pouvait plus évoluer.

D’un commun accord, il a été décidé de s’engager dans la voie d’une coopération, permettant d’avancer en tenant compte des réalités de chacun. Une nouvelle phase qui ne pouvait se mener dans un contexte de conflit social.

Suite aux deux dernière rencontres, les 7 et 9 décembre, il a été convenu la mise en place d’un groupe de travail composé d’une délégation d’animateurs et animatrices, d’un représentant de la CGT, des élus et de l’administration municipale. Ce groupe se réunira régulièrement selon un calendrier qui sera défini par les parties concernées.

Ce groupe de travail aura pour mission d’avancer sur le sujet de la contractualisation, au cas par cas, au regard des avantages et des inconvénients que cela représentera pour chaque agent. Ce travail devra déboucher sur des propositions qui pourront être mises en place au plus tard à la rentrée de septembre 2022.

Sur la question du paiement d’heures de préparation, la Ville a dans un premier temps proposé 1000 heures, puis 2000 heures supplémentaires. Les représentants des animateurs et animatrices souhaitaient un volume de 10 000 heures, puis de 4 800 heures.

La Ville, contrainte par un cadre budgétaire très strict, ne pouvait à ce stade s’engager sur plus de 2000 heures. Ces 2000 heures, qui peuvent évoluer, constituent une base pour le groupe de travail qui se mobilisera afin de définir comment ces heures permettront de répondre au mieux aux attentes.

La Ville s’est également engagée à être au côté des animateurs et animatrices pour exiger, de la part de l’État, une réelle prise en compte des métiers de l’animation qui ont considérablement évolué.

 

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