Arthur Germain descend la Seine à la nage, de sa source jusqu’au Havre

photo François Guillotte

Pendant 52 jours, Arthur Germain parcourt la Seine à la nage, de sa source jusqu’au Havre. Il passe par Saint-Étienne-du-Rouvray le 17 juillet.

Si, le 17 juillet, vous voyez passer sur la Seine un kayak tiré par un nageur, ce n’est pas une hallucination, c’est Arthur Germain. Nager dans la Seine n’est déjà pas banal. Mais ce jeune homme s’est lancé dans un défi autrement fou: nager la Seine dans son intégralité, depuis sa source en Bourgogne jusqu’à son embouchure au Havre. Soit 784 kilomètres en une cinquantaine de jours (il est parti le 6 juin, arrivée prévue le 24 juillet), en parcourant une petite vingtaine de kilomètres par jour, en solo et en autonomie totale, y compris à terre où il bivouaque et dort dans un hamac (d’où le kayak, pour transporter son matériel et aussi passer les écluses). Arthur Germain a commencé à pied (parce qu’on ne nage pas dans une source), puis il a continué en nageant, avec un passage à Paris le 3 juillet où il fut accueilli (entre autres) par sa mère la maire, Anne Hidalgo.

Nageur depuis l’enfance, Arthur Germain était il y a deux ans le plus jeune Français à traverser la Manche à la nage. Mais son nouvel exploit n’est pas que sportif. Avec cette traversée insolite, Arthur Germain veut surtout sensibiliser la population à l’écologie, à la biodiversité et à la nécessité de préserver ce grand fleuve souvent malmené par la pollution et l’urbanisation – 800 tonnes de déchets visibles auront été déversés dans la Seine pendant la traversée d’Arthur Germain. Encore quelques chiffres?

  • 784 km à parcourir au total, soit l’équivalent de 31200 longueurs de 50m en piscine.
  • 26 écluses et 321 ponts à franchir, du plus petit (5 m, près de la source) au plus grand, le pont de Normandie et ses 2,141 km.
  • 360 communes traversées.
  • 478 000 kilocalories dépensés.

Globalement, le nageur ne rame pas, tout se passe bien pour lui. En bonne condition physique malgré un ciel gris qui lui plombe parfois le moral, il a même pris de l’avance sur son planning. Il arrivera à Rouen rive gauche (entre le pont Guillaume-le-Conquérant et la prairie Saint-Sever) le 17 juillet vers 17h30. Il devrait passer au large de Saint-Étienne-du-Rouvray en début d’après-midi, après avoir nagé près de 650 km.

Pour ne pas le rater et l’encourager au passage, on peut suivre son itinéraire en direct ici. À Rouen, on pourra découvrir une exposition photographique retraçant son périple, réalisée par le photographe havrais François Guillotte, qui le suit depuis le départ non pas à la nage, mais sur son vélo depuis la rive.

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