Julien, agent municipal et auteur

Directeur des Animalins, Julien Hache est aussi l’auteur de plusieurs livres pour ados et adultes, entre histoire et fantastique.

Mais comment fait-il ? Julien Hache, que certains parents stéphanais connaissent comme directeur des Animalins et du centre de loisirs Langevin, a écrit et publié plus de 1 000 pages. Pas de rapports sur les activités périscolaires de nos chers bambins, mais des pages de bons gros livres, en plusieurs volumes et remplis d’histoires fantastiques à destination des ados et des adultes. Quatre livres sont déjà parus. Les trois parties du premier volume de la série Lugdunum et le premier tome de la série L’Horreum. Lugdunum se passe dans un futur proche et met en scène des enfants en camp scout, qui découvrent une pierre et un accès à des mondes parallèles en guerre.
Dans L’Horreum, l’histoire se déroule dans 250 ans, avec une trentaine d’adolescents qui doivent vaincre un monstre et libérer l’humanité. Les deux histoires sont indépendantes, mais elles coexistent dans la tête de Julien Hache et vont se croiser à un moment.

« Je me suis lancé dans un gros projet avec ces deux trilogies… Il y aura sept livres, il m’en reste cinq à faire. Le dernier viendra terminer et réunir les deux trilogies. J’ai tissé toute une toile d’histoires et de personnages, que j’explore au fur et à mesure de l’écriture. Je sais comment ça se termine, même si ce n’est pas figé », explique Julien avec la détermination de celui qui a décidé de construire une pyramide dans son jardin, tout seul

Les histoires dans la peau

Mais comment a-t-il commencé ?

« Depuis petit, j’adore les histoires. On me lisait des histoires tous les soirs, on m’en racontait, on aime les livres dans ma famille. Entre 15 et 25 ans, j’ai beaucoup lu. Et puis j’ai fait des études d’histoire. L’écriture, c’était la suite logique de la lecture et de mes études. J’ai toujours dit que je voulais écrire un livre, sans savoir quoi ni comment. »

La naissance de son premier enfant est le déclic. Julien s’est mis à écrire pour ses enfants et ceux de sa famille, pour leur laisser quelque chose. Une paire d’années plus tard, le voilà donc auteur publié, avec des séances de dédicaces à assurer, des relectures et corrections à faire et même un deuxième bébé dont il faut s’occuper. Plus son travail. Trop pour un seul homme ? Non, Julien va prendre le temps. Il relève ses manches et montre les tatouages sur son bras gauche :

« Les dates de naissance de mes enfants, les symboles des signes astrologiques nordiques de membres de ma famille, le trèfle irlandais, la plume amérindienne, le ballon de rugby, les crocs pour le loup, la constellation du dragon. Et Star Wars, avec moi, petit, qui ai commencé le cinéma par-là à 3 ans, et Les Dents de la mer, le chat d’Alien, l’affiche de Pulp Fiction ».

Pas de doute, Julien a ses histoires dans la peau.