Les racines de la laïcité

Lundi 9 décembre, les élèves du collège Paul-Éluard ont planté un arbre à l’occasion de la journée de la laïcité. Cet arbre symbolise leur engagement pour cette valeur de la République…

Les élèves du collège Paul-Éluard ont bravé la pluie en cette matinée du 9 décembre, journée de commémoration de la loi de 1905 sur la séparation des Églises et de l’État.

Safia, Anesse, Quentin et les autres élèves de 6eB, qui avaient tout particulièrement préparé la cérémonie avec leur professeur d’histoire-géographie Carole Jacq, ont déclamé devant leurs camarades ce que la laïcité représente à leurs yeux:

«La laïcité, c’est la liberté de ne pas être jugé par rapport à ses croyances» ; «elle lutte contre les discriminations» ; «aujourd’hui nous plantons cet arbre comme symbole de la laïcité»…

«C’est quelque chose qui rassemble»

Venu spécialement pour cette cérémonie, l’inspecteur d’Académie Farid Djemmal s’est dit heureux de participer à cet événement: «Ce moment permet de nous rassembler et c’est ce que c’est pour moi, la laïcité : quelque chose qui rassemble. Il faut continuer à parler de cette valeur avec vos camarades et avec vos professeurs. On va faire en sorte que vous puissiez en parler toute l’année.»

Lutter contre le racisme et les discriminations

Les élèves et les adultes ont ensuite planté un jeune arbuste, «un pommier aux pommes rouges, a expliqué le principal Régis Delabrière, il sera le symbole de la lutte contre le racisme et les discriminations

Les collégiens ont accroché aux branches des bandelettes de papiers de couleur rouge. Chaque bandelette porte une inscription en lien avec cette valeur républicaine: «ainsi, lorsque l’arbre sera sans feuille et sans fruit, la couleur sera toujours là pour nous rappeler la valeur qu’il porte car la laïcité est quelque chose qui persiste et qui dure tout le temps», a indiqué le principal.

Votée en 1905, la loi «concernant la séparation des Églises et de l’État» est l’acte fondateur de la laïcité française. Une charte de la laïcité à l’école en rappelle les principes fondamentaux.

Article écrit avec Hosanna Mikamona, stagiaire de 3e du collège Émile-Zola de Sotteville-lès-Rouen.
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