L’espoir fait Louise

Photo: Jérôme Lallier

Avec sa détermination et une bonne raquette, Louise Prévost a intégré le Pôle espoir Normandie de tennis de table. À 13 ans, la Stéphanaise rêve d’une carrière professionnelle chez les pongistes.

Concentrée, poignet en place et regard sur la ligne du filet, la collégienne est prête à bondir. « Le tennis de table demande de la réflexion, c’est un sport de ruse et d’agilité », explique Louise Prévost. Sélectionnée parmi les meilleurs joueurs et joueuses de la région et soutenue par la Ville, elle entame sa deuxième année au Centre régional jeunesse et sport à Petit-Couronne. Elle y poursuit ses études au collège tout en assurant vingt heures d’entraînement par semaine. « Ma vie a beaucoup changé. Cela a été dur au début. J’ai quitté mes amis de Saint-Étienne- du-Rouvray et je suis entrée en internat pour pratiquer un sport que j’adore ! », sourit-elle.

Aujourd’hui en Nationale 2 des moins de 15 ans, elle espère monter en Nationale 1 pour se qualifier pour les championnats de France, mais aussi devenir leader de l’équipe féminine de son club du Grand-Quevilly. « C’est une jeune fille courageuse, souligne son entraîneur Didier de Peindray. Après deux ans sans compétition à cause du covid, elle a su tenir le cap d’un projet intensif en termes de planning et de pratique. »

Une famille de pongistes

C’est avec son père, pongiste et entraîneur, qu’elle a tapé ses premières balles. Avant elle, sa sœur avait aussi mordu au jeu. « Le sport est une belle discipline de développement physique et personnel », remarque sa mère qui s’est mise, cette année, au tennis de table loisir pour jouer la partenaire d’en- traînement de sa tribu pongiste.

Les compétitions ont lieu tous les week-ends avec des déplacements en région, ce qui n’est pas pour déplaire à la jeune attaquante. « J’aime bouger et me confronter à la technique d’autres joueuses. » Majoritairement masculin (seulement 13% de femmes dans la fédération française), le tennis de table se féminise peu à peu. Cette année, sept pongistes sur dix sont des filles au Pôle espoir de Louise Prévost. « Notre club a une vocation féminine, précise Didier de Peindray, et la Normandie est une des régions les plus pongistes de France avec de nombreux clubs de haut niveau. » Louise, elle, rêve d’en faire son métier et de « toper » et « lifter » jusqu’aux plus hauts podiums.

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