Pour célébrer la fin de l’été ainsi ses cinq ans, l’association d’éducation populaire Des Camps sur la comète a organisé samedi 20 septembre, un mini-festival sur la base nature de la Sapinière. Un événement à l’image des valeurs d’autonomie et de proximité avec la nature portées par l’association.
Tirs de micro-fusées à eau, ballades à dos d’âne, fabrication de gâteaux dans un four à pain mobile, ce samedi 20 septembre, l’association d’éducation populaire Des camps sur la comète organisait le festival Mégabidouille sur la base nature de la Sapinière, à l’entrée de la forêt du Rouvray.
« On a l’habitude à la fin de l’été, pour prolonger un peu l’aventure des colonies de vacances, de proposer un temps festif, où on invite les enfants qui ont vécu des séjours avec nous et leurs parents à vivre une fête de fin d’été », explique Guillaume, présent depuis le début de l’aventure. Date anniversaire oblige, l’événement, plus important que les années précédentes, avait pris des airs de mini-festival, pensé à hauteur d’enfant, auquel étaient invités tous les enfants ayant bénéficié des actions de l’association depuis sa création ainsi que leurs parents.
« Ce qu’on met au cœur des séjours, ce sont des choses très simples »
Pour Guillaume, il est important que ce festival soit à l’image des valeurs portées par l’association. « Des camps sur la comète a été créé pour proposer des colonies de vacances où l’on ne soit pas dans des activités de consommation. Précise-t’il. Ce qu’on met au cœur des séjours, ce sont des choses très simples, mais en même temps très fortes, c’est s’immerger dans des espaces naturels et d’être à l’écoute des envies des enfants tout en ayant pour terrain de jeu des forêt, des prairies et des fermes pédagogiques. »
Une philosophie laissant une grande place à l’autonomie et au contact avec la nature qui semble avoir conquis parents et enfants. « Les enfants se sentent à l’écoute et sont plus libres, ils prennent part à la vie de la colo. Ça les prépare à la vie, parce qu’ils deviennent autonomes », constate Abdel, qui avec sa compagne Amandine, envoient leur fille dans les colonies de l’association depuis quatre ans. Présente à ses côtés, Amandine ajoute : « Mine de rien, quand elle revient de colo, elle est plus autonome sur pas mal de trucs, elle prend plus d’initiatives à la maison. »
D’un terrain d’aventure à d’autres
Disposant d’un ancrage local important, des Camps sur la comète a bénéficié dès sa création du soutien de la municipalité. « La ville de Saint-Étienne-du-Rouvray a été le premier partenaire de l’association quand on l’a créée. Dès la première année, on a fait camper des centaines d’habitants », note Guillaume. Une confiance qui a notamment permis à l’association de développer son projet de terrain d’aventure, des zones ou enfants et adolescents peuvent laisser libre cours à leur créativité en réalisant des constructions en palettes à l’aide d’outils sans aucun programme défini, et où les adultes ne sont là que pour assurer la sécurité et aider les jeunes constructeurs à réaliser leurs projets.
« Le terrain d’aventure à Saint-Étienne-du-Rouvray a été le premier à l’échelle de la Normandie. Si on fait aujourd’hui celui de Grammont (organisé jusqu’aux vacances d’octobre dans le quartier Grammont de Rouen, NDLR), c’est parce que tout le monde a découvert les terrains d’aventure avec celui de Saint-Étienne-du-Rouvray. »