Le Champ des Bruyères

Au carrefour des communes de Saint-Étienne-du-Rouvray, Rouen, Sotteville-lès-Rouen et Grand-Quevilly, le Parc naturel du Champ des bruyères a ouvert ses portes au public le samedi 19 septembre 2020. Il est le plus grand parc de la Métropole avec un espace de 28 hectares. Les travaux entamés en 2018 se poursuivront néanmoins jusqu’au printemps 2021 pour les derniers aménagements et une partie des bâtiments.

Les aménagements

Photo : Jérôme Lallier

Conçu comme un espace ouvert à tous les publics, le Champ des Bruyères se divise en plusieurs espaces parmi lesquels une maison du parc au Sud qui regroupera une fois achevé un café/restaurant, un point de vente bio et local, une cuisine pédagogique et une salle polyvalente.

Plus de 5.000 arbres ont été plantés et font se développer au fil des années. À cela s’ajoute la création d’un pôle agricole avec des parcelles de permaculture, une vaste serre, un espace écologique de réserve, un verger conservatoire et des jardins partagés accessibles aux riverains en dehors des horaires d’ouverture du parc.

Deux hectares sont dédiés aux usages libres de pique-nique, aux jeux de ballon… Trois aires de jeux (dont une en cours d’aménagement) sont réparties sur l’ensemble du parc et proposent de nombreux agrès (dont une tyrolienne), toboggans et balançoires adaptés à tous les âges.

Avant le parc, une longue histoire

  • XVIIIe siècle :du fait de la pauvreté des sols, les terrains laissés à nu après la déforestation servent de pâturage jusqu’à la Révolution française.
  • XIXe siècle : la parcelle est utilisée comme un terrain de manœuvres armées de cavalerie.
  • 1843 :première compétition hippique.
  • 1864 :la notoriété du site reconnu comme hippodrome se confirme avec la visite de Napoléon III. Un dicton s’impose peu à peu : « Qui gagne à Rouen peut gagner à Vincennes. » Le terrain se compose d’une piste de 1700 mètres pour les parcours d’obstacles et d’une piste de 1592,50 mètres pour les courses de plat et de trot. Une troisième piste est réservée aux entraînements.
  • 1914 :le terrain est réquisitionné par les forces armées britanniques pour l’installation d’un vaste camp médical pour l’accueil de ses soldats blessés rapatriés du front de la Somme.
  • 1917 :suite à l’entrée en guerre des États-Unis, le camp hospitalier des Bruyères accueille le personnel médical de l’hôpital américain n°21.
  • 1940-1943 :le terrain est transformé en camp de prisonniers de guerre français
  • 2001 :dernière course officielle.
  • 2005 :fermeture officielle du site au profit de l’hippodrome de Mauquenchy
  • 2007 :une étude conduite par deux paysagistes fait émerger le souhait de transformer l’ancien hippodrome en parc de nature et de détente. Des associations se mobilisent pour partager leurs réflexions et leurs ambitions autour du devenir de l’ancien champ de courses. Les idées le plus souvent évoquées ont trait à la biodiversité et au développement d’un projet d’agriculture urbaine bio.
  • 2013 :La Crea organise une concertation pour faire avancer les réflexions engagées et construire un projet qui s’accorde avec les besoins et les attentes de toutes les populations.
  • 2016 : première présentation du projet qui respecte des principes prioritaires : l’écologie comme ligne directrice du parc, respect de la mémoire du lieu, maintien la pratique sportive, création d’un espace de détente et de promenade.
  • 2018 :début des travaux. Coût total de l’opération : 22 millions d’euros (Métropole Rouen Normandie : 10 millions d’euros, Région Normandie : 5,5 millions d’euros, Département de Seine-Maritime : 6,5 millions d’euros).
  • 2020 : réouverture au public

Aujourd’hui et demain

Conçu après une phase de concertation publique et aménagé avec le concours de l’agence Mutabilis, spécialisée dans les vastes aménagements paysagers, le Champ des Bruyères offre une multitude d’ambiances et d’usages.

L’histoire du lieu se retrouve à travers la mise en place de signalétiques qui rappellent l’univers hippique du temps de l’hippodrome ou la flore spécifique à cet espace naturel préservé au fil des décennies.

Doté de nombreuses entrées (notamment rue du Madrillet, mais aussi avenue des Canadiens), le parc est ouvert sur la ville et offre une multitude de possibilités à tous les publics : des aires de jeux XXL qui devraient séduire les familles, ainsi que de nombreux espaces aménagés pour la pratique d’activités collectives en extérieur.

Des espaces de détente, (pelouse, barbecue, hamacs…) viennent compléter cette offre qui fait du site une destination privilégiée pour s’aérer au cœur de la ville.

Une large place est accordée aux plus jeunes avec une importante facette pédagogique qui va se développer autour du maraîchage et de l’observation de la nature grâce à des zones entièrement préservées.

À noter que dans les parties non closes du parc, la pratique du vélo est tolérée sur les allées. Le déplacement s’effectue au pas. Dans les parties closes du parc (vergers, réserves écologiques), l’accès est réservé aux piétons ; les cycles doivent être tenus à la main.

 

Horaires d’ouverture du parc :

Parc ouvert tous les jours

  • Septembre : 7h30-22h
  • Octobre : 8h-20h
  • Novembre, décembre, janvier, février : 8h – 18h
  • Mars, avril : 8h – 20h
  • Mai : 7h30 – 22h
  • Juin, juillet, août : 7h30 – 23h

Plus d’informations sur la site de la Métropole Rouen Normandie

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×