La revitalisation du centre ancien se profile

Rue Léon-Gambetta, la future « résidence Touflet » devrait sortir de terre en 2024. (photo Loïc Séron)

Entre la place de l’Église et l’avenue Olivier-Goubert, la revitalisation du centre ancien est à l’étude. Première étape à venir : la résidence Touflet.

Article paru dans le Stéphanais n°303

Visible à la fois depuis la rue Pierre-Corneille et la rue Léon-Gambetta, le chantier est difficile à rater. Sur ce site où se trouvait autrefois l’atelier de la boulangerie industrielle Touflet, l’heure est à la démolition des anciens bâtiments et à la préparation du terrain, en attendant la construction de la future « résidence Tou- flet ». Le Foyer stéphanais est promoteur de ce programme immobilier. Sur trois étages, il devrait proposer d’un côté (rue Léon-Gambetta) douze logements labellisés « Logement santé » (aménagés pour les personnes âgées et à mobilité réduite) en location et de l’autre (rue Pierre-Corneille) des appartements de deux à quatre pièces en locatif intermédiaire. Des places de parking privatives, un stationnement extérieur et un rez-de-chaussée commercial (côté rue Léon-Gambetta) compléteront la résidence.

Diagnostic urbain en 2023

La livraison est pour l’instant prévue pour l’année 2024. Présenté en amont aux riverains lors de deux réunions publiques, ce nouveau projet immobilier s’inscrit dans un plan de revitalisation du centre ancien, pour lequel une étude va être menée cette année. L’étude va porter sur trois axes. D’abord, la dynamisation commerciale du quartier. Certains secteurs du centre sont soumis, dans le cadre du plan local d’urbanisme, à une obligation de linéaire commercial, qui empêche les commerces vacants d’être transformés en habitations. La Ville est aussi propriétaire de plusieurs locaux commerciaux, dont l’avenir va se décider prochainement (notamment pour l’ancien magasin Amis Sports). Le second axe concerne l’aménagement des espaces publics, par exemple sur (et autour de) la place de l’Église, promise elle aussi à des changements en termes de services commerciaux, de circulation des piétons, d’espaces verts et d’accueil des pèlerins à l’église. Et troisième point à étudier : la revalorisation de l’habitat du centre ancien, souvent bon marché en termes de prix au mètre carré, mais coûteux en entretien et rénovation. Le centre ancien a du patrimoine et du potentiel : la réflexion est engagée pour le valoriser.

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