Le centre ancien en questions

L’avenir du centre ancien passe par la concertation avec les habitants, qui ont pu participer à une réunion publique animée le 24 octobre.  

Dans la salle des séances, là où les soirs de conseil municipal se joue la vie de la commune, la réunion publique sur l’avenir du centre ancien n’a pas fait le plein. Mais la quinzaine de Stéphanaises et Stéphanais qui ont fait l’effort de se déplacer sont très motivés. Cette réunion est une des étapes de l’étude d’urbanisme qui, à terme, doit faire des propositions pour revitaliser le centre ancien.

Des questions…

Après la présentation du diagnostic par Mme Réthoré, urbaniste du bureau d’études rouennais VE2A, le public de la réunion publique prend la parole et les remarques, questions et critiques fusent. Il manque des commerces… Et des bancs pour les séniors… Et du stationnement… A moins qu’il n’y ait trop de voitures… Ou pas assez de bus… Les habitants ne font pas leur part du travail en matière de propreté… Il y a de l’insécurité… Dans certaines rues les voitures se garent n’importe où n’importe comment… Comment réhabiliter l’habitat quand on n’a pas les moyens ?… Comment se déplacer sans voiture et tranquillement dans une ville quadrillée par les grandes avenues et les ronds-points… Pourquoi le parking Pauline-Léon est-il si peu connu ?… Une habitante qui habite le Château blanc est venue à la réunion parce qu’elle connaît peu le centre ancien, comme si c’était une autre ville. Les anciens du centre ancien se plaignent : la ville est triste, elle s’est dégradée. Bref, « on a tous compris, c’est pas le top », résume un des intervenants. Beaucoup de ressenti, qu’il faut maintenant organiser, et positiver. Car dans le centre ancien de Saint-Etienne-du-Rouvray, le potentiel est là, et la volonté politique d’agir aussi.

Et des propositions

Après les discussions animées, tout le monde se met autour de trois tables où sont posés des plans du centre ancien. Les stylos parcourent les rues du centre ancien et font des croix sur des post-it, là où il y a des choses à dire, à faire, à changer.

Une autre réunion/atelier sur les espaces publics, ouverte à tous et toutes, aura lieu le 15 novembre à 18 h 30 au centre socioculturel Georges-Déziré (salle Devos). Les commerçants du centre feront leur propre réunion le 21 novembre. Et le bureau d’études VE2A rendra ses conclusions et préconisations en février prochain.

 

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