Thierry Marx, un chef à l’Afpa

Le 30 octobre, Thierry Marx a rendu visite aux stagiaires de son école à Saint-Etienne-du-Rouvray Photo Loïc Seron

Le 30 octobre, le chef Thierry Marx est passé à l’Afpa, où son école de cuisine forme douze demandeurs d’emploi au métier de commis de cuisine.

Sous leurs toques blanches, les élèves préparent des choux à la crème et restent concentrés. Il y a pourtant de quoi être intimidé : au milieu d’eux se tient le chef étoilé Thierry Marx, qui leur montre comment utiliser la poche à douille, et bien plus. On n’est pas dans une émission de télé, mais à l’Afpa de Saint-Etienne-du-Rouvray, où se déroule depuis fin octobre et jusqu’à fin décembre une formation aux métiers de la cuisine, proposée par Cuisine Mode d’Emploi(s) – cette école sociale créée par Thierry Marx en 2012.

Homme de terrain et d’action, le chef est de passage pour rencontrer les stagiaires, la presse et les partenaires institutionnels. Les formations itinérantes comme celle à l’Afpa, « courtes et efficaces », doivent permettre à des personnes en recherche d’emploi d’apprendre un métier, la maîtrise de gestes techniques, la gestion du temps, toutes les compétences nécessaires pour être opérationnel en cuisine. Puis de trouver du travail dans un secteur où il y a de la demande. Plus de 200 000 emplois sont à pourvoir en France dans la restauration. « C’est un des rares secteurs où, avec un CAP, on peut finir par devenir chef, ou voyager et travailler dans le monde entier », explique Jean-Christophe Michel, le chef qui accompagne la formation. « Les stagiaires vont revenir dans le monde du travail, gagner de la rigueur, de la confiance. Dans ce groupe, la mayonnaise a pris ».

Stagiaires motivées

Une quarantaine de candidats s’était présentés pour cette formation. Les douze retenus sont les plus motivés, avec un projet professionnel.  Des profils et des projets différents, autant d’hommes que de femmes, qui deviennent une équipe et goûtent leur chance de pouvoir suivre cette formation. Omowunmi, alias Mimi, s’excuse de ne pas bien parler français. Mais ce n’est pas la barrière de la langue qui l’empêchera d’apprendre la cuisine et peut-être, un jour, de préparer les repas des écoliers comme elle le souhaite. Julie, qui a déjà travaillé dans la restauration puis dans le transport, espère elle devenir traiteur. Djamila a déjà une expérience dans la restauration, mais elle a besoin d’apprendre des techniques et d’avoir un diplôme pour son projet d’ouvrir un restaurant. Djamila est fan de Thierry Marx, ravie de l’avoir rencontré en vrai et elle promet : « Le premier qui viendra manger dans mon restaurant, c’est lui ! ».

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