À pied par les chemins de traverse

Sentes et cours communes révèlent le côté campagne de Saint-Étienne-du-Rouvray. Un patrimoine paysager à préserver et à redécouvrir, grâce à ce circuit d’1 h 30 à faire en famille.

Le départ s’effectue sur le parvis de la mairie, place de la Libération. Dirigez-vous à gauche en empruntant la rue Lazare-Carnot.

Au 46, une porte en fer donne sur un passage étroit et sombre entre deux maisons. Ce passage forme un coude et débouche sur une cour commune.

À la sortie de la cour, traversez la rue Léon-Gambetta et remontez par le chemin qui débouche sur le collège Picasso. Face au collège, tournez à droite et dirigez-vous vers la placette qui borde la résidence pour personnes âgées Ambroise-Croizat.

À gauche, une sente monte en longeant la résidence. Son accès est permis de 8 heures à 19 heures. À mi-hauteur, retournez-vous pour observer le panorama : devant vous, le vert coteau est de la Seine et sur le plateau, Belbeuf.

Le vert coteau

La sente débouche sur une place au cœur d’un lotissement paisible. Votre promenade se poursuit sur la gauche puis à droite, donnant sur l’avenue du Val-l’Abbé à la hauteur de l’école maternelle Frédéric-Rossif et ses colonnes peintes par l’artiste Jean Brumachon.

Avant Le Rive Gauche, bifurquez vers la droite, rue Larson-Couture. Après quelques dizaines de mètres de descente, traversez le quartier de la Ruelle-Danseuse en prenant à gauche l’allée des Fileurs qui vous conduit vers l’avenue Olivier-Goubert.

Traversez l’avenue en empruntant le passage piéton et suivez la sente qui débute face au passage.

À la sortie de la sente prenez à gauche dans la rue Armand-Barbès puis encore à gauche, rue Paul-Bert.

Au bout à droite, un court passage vous conduit vers le Val l’Abbé. Prenez le large trottoir ombragé pour rejoindre le parc Henri-Barbusse, endroit idéal pour une pause : goûter, jeux d’enfants, canards…

Les plus courageux peuvent s’offrir une variante. Pour cela, il suffit de traverser l’avenue du Val-l’Abbé et de s’engouffrer dans le bois du même nom, en suivant le sentier.

Au fond du bois : prendre le chemin à droite et, après les jardins ouvriers, revenir vers le parc Henri-Barbusse par la rue Jean-Rondeau et le Val l’Abbé en longeant le lotissement Lurçat.

Quittez le parc Henri-Barbusse, vers le bas de la Ville en passant devant l’enclos des canards.

Prenez la rue Paul-Bert à droite et, tout de suite à gauche, la rue Auguste-Blanqui.

Profitez de la vue sur le clocher de l’église puis dans le bas de la rue, à l’entrée de la sente au n° 5 jetez un coup d’œil à l’une des plus belles façades du centre, sur votre droite. Sur votre gauche, une imposante glycine s’offre au regard des passants.

Cherchez le puits

La sente vous conduit rue Léon-Gambetta que vous prenez à gauche pour quelques mètres avant de rejoindre à droite la place de l’église Saint-Étienne, ornée d’érables boules puis prolongée par un jardin de curé…

Sur le parvis de l’église, prenez à droite devant le supermarché et empruntez le passage qui vous conduit vers une jolie cour aménagée. Cherchez le puits. Si vous êtes observateurs, c’est le deuxième puits croisé sur votre parcours…

À la sortie de la courette, dirigez-vous à gauche sur la rue Gambetta. Admirez quelques bâtisses et anciens corps de fermes, témoins de l’activité agricole qui a façonné le bourg depuis le Moyen-Âge.

Traversez l’avenue Olivier-Goubert toujours en longeant la rue Léon-Gambetta, puis prenez la première cour à droite avant de vous diriger à gauche, à la sortie.

Par la rue Pierre-Corneille, rejoignez le square Pauline-Léon puis à gauche la rue de la Gachère qui vous conduira vers votre point de départ, place de la Libération.

Des cours pas si communes

À force de les avoir sous les yeux, on ne les voit plus…

L’un des objectifs de cette promenade urbaine est d’inciter à se réapproprier ce patrimoine stéphanais. Avec la boucle verte, la ville compte plusieurs kilomètres de cheminements, que chacun peut emprunter à sa guise pour les déplacements quotidiens comme pour flâner… Bref du déplacement doux et durable à préserver.

Idem pour les cours communes. Responsable du paysage urbain à la direction de l’urbanisme, Déborah Lefrançois qui a conçu cette promenade urbaine rappelle que l’on compte une soixantaine de cours communes dans le centre-ville, notamment autour de la rue Léon-Gambetta.

Héritage de l’ancien bourg agricole, ces cours sont le plus souvent privées. Si elle ne peut toutes les rénover, la Ville est attentive à ce qu’elles ne deviennent pas de simples stationnements, mais qu’elles conservent leur caractère convivial.

Dessins : Gayanée Béréziat (carte) et Amandine Alamichel

Retrouvez-les explications audio de Déborah Lefrançois, responsable de l’urbanisme, en bas de cette page.

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